ARTISTES SOUTENU·ES 2022-2023

FRGMNT est un nouveau collectif multidisciplinaire d'artistes montréalais·es dont les racines puisent dans la danse de rue. Il est composé de Shash'U, Nubian Néné, Ja, Easy C et VicVersa. Autour y gravitent Pax (documentariste créative) et NosB (conception et construction de décors). Le collectif explore le spectacle vivant, la danse, la composition sonore, le beatmaking, le cinéma et les médias numériques.

FRGMNT expérimente une approche totalement nouvelle de collaboration artistique. Le collectif est basé sur le principe d'une hétérarchie créative, ou plus simplement, une direction rotative. Chaque membre réalise un cycle créatif complet à la direction artistique, les autres membres du collectif agissant en tant qu'interprètes, collaborateur·rices et consultant·es. 

En 2000, la chorégraphe Helen Simard et le compositeur Roger White se rencontrent grâce à leur implication dans la scène artistique «underground» montréalaise. Depuis, ils ont collaboré sur de nombreux projets tels que: NO FUN (2015), IDIOT (2017), REQUIEM POP (2019) et Papillon (2020). Leur recherche s’enracine dans une approche interdisciplinaire où danse et musique se rencontrent dans un univers abstrait et surréaliste.

Leur démarche artistique propose une approche interdisciplinaire entre danse et musique. Ils·elles valorisent le spectacle vivant comme lieu d’expérimentation et de prise de risque afin de déconstruire et réinventer le corps et ses façons d’entrer en relation avec le temps et l’espace.

Diplômée de la School of Toronto Dance Theatre, Vanessa Brazeau est une interprète, enseignante et chorégraphe canadienne. Sa première pièce Le Petit Prince, un déambulatoire créé pour sept interprètes, vient d'un désir de démocratiser davantage la danse contemporaine. Elle s'intéresse particulièrement à la dualité qu’apporte l’idée de la féminité qui se construit chez une personne s’identifiant au genre féminin.

Originaire du Québec, Tanya Dolbec est une artiste multidisciplinaire déployant son art afin de rejoindre les individus par le partage d'un vécu commun. Passionnée par les études, elle se perfectionne grâce à l’obtention de diplômes et de certificats en danse, cinéma, montage vidéo et photographie. Inspirée par Carl Gustave Jung, son esthétique s’énonce sous le nom de Lumière Noire.

Le projet de recherche appelé Naudiz, signifiant besoin, se concentre sur le partage sensible d’émotions physiques communes. Inspirée par plusieurs scènes cinématographiques où l’état incontrôlé du corps est mis de l’avant, sa recherche explore le besoin de connexion humaine et d’une guérison de l’âme.

Originaire du Québec, Vicky Gélineau est une interprète, chorégraphe et enseignante en danse contemporaine. Diplômée de la School of Toronto Dance Theatre. Elle a travaillé pour le collectif MACHÈRE, Danse K par K, Tanya Dolbec, Helder Seabra, Stefania Skoryna et, plus récemment, pour la compagnie Sursaut. Parallèlement, elle crée des œuvres in situ à titre d’interprète-chorégraphe, sous le pseudonyme de La fille dans l’champ.

Ayant grandi sur une ferme, Vicky Gélineau a toujours été inspirée par les grands espaces. L’in situ vient nourrir son imaginaire et sa gestuelle. Elle cherche sa propre virtuosité et sa physicalité d’interprète à travers un personnage alter ego, sorte de créature animalesque qui se nourrit de l’environnement dans lequel il se trouve.

Originaire de Hong Kong et installée à Montréal, Winnie Ho est une artiste en danse, lauréate du programme de bourses DanceWeb 2017 au Festival Impulstanz à Vienne. Son travail dans des structures et des espaces expérimentaux et non conventionnels l'a amené à créer des installations et des performances immersives dans des festivals en Europe et en Amérique du Nord. Son dernier solo aWokening sera présenté en septembre 2022 par Danse-Cité à Montréal.

Actuellement, Winnie s'efforce de revendiquer et d'autonomiser ses identités intersectionnelles en tant qu'immigrante queer, chinoise, diasporique et de classe ouvrière, en approfondissant sa relation avec le chagrin, la joie et le plaisir, inspirée par la citation "Ce qui est le plus personnel est le plus universel" du psychologue Carl Rogers. 

Benjamin Kamino est un danseur dont le travail a été présenté au niveau national et international. Il a été l'un des commissaires à Dancemakers (Toronto) aux côtés d'Emi Forster. En 2016, il reçoit le prix de la Toronto Arts Fondation pour les artistes émergents. Il a récemment collaboré avec Daina Ashbee, Lars Jan, Clara Furey, Sook-Yin Lee et Virgil Baruchel.

Il réfléchit à une chorégraphie émergeant d'un «geste mineur». Un travail sur la force très particulière de la faiblesse, mais aussi sur le sens du toucher et le poids écrasant de l'infinitude.

Diplômé de l’Université du Québec à Montréal, Sébastien Provencher évolue dans le milieu de la danse contemporaine à titre de chorégraphe, interprète, commissaire et enseignant. Il s’intéresse à l’interdisciplinarité, aux formes de spectacles hybrides, à la frontière de plusieurs disciplines où le corps et le mouvement sont au cœur de la proposition artistique. Son travail a été présenté au Canada, en Allemagne et en France.

C'est en collaboration avec Tricia Crivellaro que Sébastien Provencher explora les relations entre le vêtement et le corps par l'intermédiaire de l'archive et de la vidéo. Transcendant le visuel, iels travailleront sur l’agentivité des objets et des vêtements sur nos corps.

Née d’une mère japonaise et d’un père marocain, Natsumi Sophia Bellali a grandi à Montréal. Étudiante en danse à The Ailey School à New York, elle a par la suite collaboré avec MICHIYAYA Dance, le Mark Morris Dance Group et Ping Chong and Company. Actuellement en création avec l'artiste Jesca Prudencio, elle travaille en parallèle sur sa propre pièce. 

Natsumi Sophia Bellali s’identifie à travers la danse, et son identité la fait danser. Sa pratique est un vaisseau à travers lequel s’exprime sa communauté. Elle souhaite voir son mouvement transporter les vécus vers des dialogues qui mènent à l’empathie intergénérationnelle et interculturelle.

Artiste de la scène d'origine mexicaine, basée à Tiohtiá:ke (Montréal), Sonia Bustos a notamment dansé pour Danza Contemporánea Universitaria, Les Sœurs Schmutt, Nadère arts vivants et le groupe interdisciplinaire GKO. Elle est interprète-créatrice de Intérieur brut, Je ne vais pas inonder la mer, ainsi que du triptyque LUZ : Luz : Dentelle, Luz : Terre et Luz : Echo (en cours de création).

Les champs d'exploration de Sonia Bustos sont : la condition féminine, la troisième racine en Amérique latine, la mémoire, la théâtralité et le partage avec le public. Elle compose à partir des états de corps afin de générer une corporéité qui déclenche des sensations. Elle explore également l'utilisation de la voix et du texte, la présence des objets porteurs de mémoire, ainsi que des approches corporelles non-dansées (ex. la broderie).

D'origine libano-québécoise, Chanel Cheiban est essentiellement influencée par la culture orientale. Son héritage et ses ancêtres l’accompagnent dans son cheminement artistique. Constamment en dialogue intime entre son enfant intérieur et la femme qu’elle devient aujourd’hui, sa danse se veut une mémoire de l’ancestralité dans le monde actuel.

Kyana Lyne est une danseuse et chorégraphe contemporaine œuvrant en arts de la scène et au cinéma. Ses dernières créations ont été présentées dans des festivals canadiens et internationaux tels que le Festival international canadien du documentaire Hot Docs, le Festival international du film sur l'art et le festival REGARD. Elle est également interprète dans le cadre du Projet Héritage de La Fondation Margie Gillis depuis l'automne 2021.

La pratique artistique de Kyana explore la relation somatique, ancestrale et poétique à l'identité. Elle s'intéresse particulièrement à la fusion de l'essence et de la physicalité comme un passage vers l'inconscient. Son approche de la chorégraphie devient un processus de restauration ou de régénération et une occasion de remettre en question ce qui est révélé.

Bachelière en danse de l'Université du Québec à Montréal en 2020, Châtelaine Côté-Rioux poursuit son perfectionnement l'année suivante avec la formation BIG BANG de Stéphanie Decourteille. Sa co-création Théorie popcorn, présentée à Danses Buissonnières, a bénéficié d’un mentorat à Circuit-Est avec Catherine Gaudet. Châtelaine est présentement artiste pigiste sur divers projets et participera à l'édition 2022 de l'événement NICE TRY - belessai.

Originaire d’Haïti, Aurélie Ann Figaro est une interprète formée en danse traditionnelle haïtienne et en danse classique. Diplômée de l’École de danse contemporaine de Montréal en 2022, elle danse avec Sylvain Émard Danse, RD Créations et a collaboré avec Édouard Lock et Adi Salant. Sensible aux propositions artistiques plurielles, Aurélie cherche toujours à affiner son apport dans un processus créatif.

Basée à Tiohtià:ke (Montréal), Ariane Levasseur utilise le corps comme véhicule artistique. Elle complète son baccalauréat au Département de danse de l’Université du Québec à Montréal en 2022. Son parcours lui permet de travailler en tant qu’interprète avec Caroline Laurin-Beaucage, Andrea Peña, James Viveiros et Emmanuel Jouthe. Interprète-créatrice, elle continue d’explorer la poésie et l'ambiguïté à travers le mouvement.

Au cours de ses études à l'École de danse contemporaine de Montréal, Isabelle Sue Pilette collabore avec plusieurs enseignant·es et chorégraphes tel·les que Virginie Brunelle, Manuel Roque, José Navas, Stacey Désilier et Alan Lake. Diplômée en 2022, elle est également récipiendaire de la bourse d'excellence Lucie Boissinot. Elle amorce sa carrière professionnelle à Montréal avec la chorégraphe Yesenia Fuentes.

Vivant entre Tio’tia:ke/Mooniyang, connue colonialement sous le nom de Montréal et les territoires non cédés des peuples Musquem, Squamish, Tsleil-Wateuth, Be Heintzman Hope évolue entre le son et la performance en animant des prestations de musique, de danse, de rituel d’incarnation. Sa pratique fait le lien entre la formation en danse, la résolution de conflits, la guérison et les arts communautaires.

Son corps et l'exploration de ses émotions sont à la base de son travail. Elle s’efforce de créer un espace où le corps et les choses non dites peuvent s’exprimer. En travaillant avec la logique disparate des mots, du mouvement, elle cherche à démêler cette dissonance qui se manifeste dans le geste.

Pamela Aubé se forme d’abord en design d'intérieur, ce qui influencera sa pratique. Finissante en création au baccalauréat en danse de l’Université du Québec à Montréal, elle co-crée et co-interprète avec Châtelaine Côté-Rioux la pièce Théorie Popcorn qui est sélectionnée par Danses Buissonnières de Tangente et au mentorat offert par Circuit-Est. Elle est également retenue par Lorganisme pour Linterface en 2021.

Au cœur de ses recherches se trouvent la question de l’objectification, le thème de la construction sociale et une fascination pour l’empathie kinesthésique. Elle prend plaisir à utiliser son propre rire comme indicateur de sens et construit des mises en scène teintées de son bagage en design.

Julianne et Catherine ont tous·tes deux gradué·es de l’École de danse contemporaine de Montréal en 2020. Depuis, une amitié sincère est née et leur duo de création a initié de nombreux projets en tenant différents rôles tel que ceux de chorégraphe, interprète, costumière et dramaturge. Parmi leurs projets, on compte La déferlante des montres (2021), L’étrange cabinet de l’amphisbène et Si nos corps se faillent, si nos failles se corps (2021).

De cette amitié naît JULIANNE DECERF X CATHERINE BELLEFLEUR, un jeune collectif passionné par le processus lié à toute création. Parmi les enjeux qui les portent se trouve l’accessibilité de l’art, et particulièrement de la danse contemporaine, ainsi qu’un profond engagement féministe et anti-oppressif. Ensemble, elles nourrissent une relation dont le fruit est création, fruit qui se questionne, se révèle et s’épanouit.

Originaire de Montréal, Nikita Peruzzini est une jeune artiste diplômée de l’École de danse contemporaine de Montréal en 2021. Elle collabore en tant qu'interprète au travail de Pierre-Marc Ouellette et Sylvain Émard.

Grandement intriguée par le caractère catalyseur et thérapeutique de la danse, Nikita s’interroge sur le corps comme symbole et comme vecteur de sensations. Elle affectionne une esthétique de «l’incorrect» pour libérer les corps et célébrer nos écueils.

Diplômée de l'Université du Québec à Montréal en 2020, Zoé Delsalle danse dans les œuvres in situ de Sarah Dell’Ava et Thomas Duret, ainsi que dans Racines, solo jeune public d’Elie Marchand. Elle enseigne la danse et anime des ateliers de médiation en arts visuels et numériques auprès des enfants. Elle accorde une place importante à l’écriture et aime voir comment les mots teintent notre appréciation du mouvement, et inversement.

Partant perpétuellement à la rencontre de sa propre gestuelle, Zoé Delsalle génère le mouvement à partir de pulsions intérieures et place cette quête d’authenticité au cœur de sa création chorégraphique.

Artiste multidisciplinaire, Frédérique PAX Dumas est une innovatrice de la communauté hip hop et de danse de rue au Québec et à l'international. En 2018, elle fonde A.MUSE dont la mission est de faire rayonner la culture et l'art à travers divers médiums artistiques. Ses nombreux domaines d'intérêt incluent la danse, le design, le cinéma et les médias numériques.

Elle poursuit une démarche interdisciplinaire liant plusieurs formes et médias artistiques. L'improvisation, au cœur de la danse de rue, nourrit son processus créatif. Elle développe et continue d'approfondir des approches uniques et des philosophies du mouvement entourant l'interprétation improvisée et l'écriture chorégraphique.

Lucy Fandel est une artiste de danse franco-américaine basée à Tio’tia:ke/Montréal. Souvent à l’intersection du mouvement social, scientifique et artistique, ses créations in situ et sur scène voient le jour au Canada et à l’étranger, ainsi que dans des collaborations en tant qu'interprète avec, entre autres, Wendt+Dufaux, Allison Moore, Chloe Hart, et le collectif As They Strike.

Sa démarche artistique repose sur l'observation, l'écoute et la relation entre sensations et lieu. Elle investit des espaces et crée avec ce qui est déjà là, attentive à l'intimité et la poésie dans nos relations avec nos habitats quotidiens. Que la création soit in situ ou sur scène, son rôle est d'inviter un dialogue avec ces espaces éphémères.

Milan Panet-Gigon collabore en tant qu'interprète avec de nombreux artistes, notamment Dave St-Pierre, Virginie Brunelle, Sasha Kleinplatz, PPS Danse, Parts+Labour_Danse et le Carré des Lombes.

Athlétique et polyvalent, il cherche à mettre en place un dispositif qui permet à chacun·e des interprètes et à lui-même de se laisser surprendre, d'avoir un rapport à soi qui fait honneur à l'inconnu, à l'universel et au sensible.

Abordant la performance comme un outil pour se connecter profondément à elle-même et aux autres, l’œuvre de Noël Vézina prend souvent des formes éphémères et intimes, éclairées par le mouvement et la danse. Elle s’efforce d’être radicalement douce, honnête et vulnérable tout en valorisant l’ignorance et le fait de ne jamais se perfectionner, car pour elle, la gentillesse et l'amour sont des valeurs essentielles.